Il y en a plusieurs dont une a été primée lors d'un concours l'année dernière je crois ...
Non retour pour certains, vie brisée pour d’autres.
Des affiches ont été placardées,
Il faut aller se faire recenser.
Né juif, ou bien par alliance
Il est obligatoire de rendre allégeance
A l’ennemi qui occupe Paris.
Ce matin, la rue résonne de cris,
Des enfants qui hurlent, des femmes qu’ont arrêtes.
Elles ont pourtant signé, c’est bête.
Schnell, voilà ce que leurs ordonnent les soldats,
Vite, un mot qui résonne comme le glas.
Les portes vers l’Enfer sont ouvertes,
Le train d’aller, les conduit à leur perte.
Le voyage entassé, sans eau pendant des jours,
Les mènes vers un lieu de non retour.
La moitié à déjà péri pendant le trajet,
A l’arrivée, cela ne va pas s’améliorer.
Homme, femmes, enfants, jeunes et vieux,
Sont triés par équipe mais ce n’est pas un jeu.
Certains ne reviendront, maintenant, c’est une certitude :
Ils entrent dans un lieu de servitude.
Les vieillards, les femmes et les enfants,
Qui ne peuvent travailler, convenablement,
Voient pour la dernière fois,
La lumière du soleil d’autrefois.
Les autres, ceux qui vont souffrir
Travaillerons jusqu’à en mourir.
Dehors il travaillerons par n’importe quel temps.
Le soir dans les baraquements,
Ils craignent les bombardements.
Le matin quand ils sortent pour l’appel,
Les morts sont recensés puis ramassés à la pelle.
Certains vont survivre, amaigris, affamés, dépourvus
Mais la vie vaut la peine d’être vécue.
Celle-ci pourtant, à la sortie des Camps,
Ne sera plus jamais comme avant.
Le cours de leur vie va changer,
Et il faudra se réhabituer,
A vivre sans la crainte d’être rafler,
Sans cette peur de vivre enfermer.
Ceux qui sont revenus, cachent leurs souvenirs dans des placards
Ceux qui ressortent sans arrêt dans leurs cauchemars.
Souvenons nous de cet homme,
Qui a détruit la vie de millions de personnes.
Souvenons nous de ces hommes, de ces femmes,
Qui ont vécu un terrible drame.
Souvenons nous de tout faire,
Pour que la vie ne retombe pas dans cet Enfer.
Clémence Berruet
Non retour pour certains, vie brisée pour d’autres.
Des affiches ont été placardées,
Il faut aller se faire recenser.
Né juif, ou bien par alliance
Il est obligatoire de rendre allégeance
A l’ennemi qui occupe Paris.
Ce matin, la rue résonne de cris,
Des enfants qui hurlent, des femmes qu’ont arrêtes.
Elles ont pourtant signé, c’est bête.
Schnell, voilà ce que leurs ordonnent les soldats,
Vite, un mot qui résonne comme le glas.
Les portes vers l’Enfer sont ouvertes,
Le train d’aller, les conduit à leur perte.
Le voyage entassé, sans eau pendant des jours,
Les mènes vers un lieu de non retour.
La moitié à déjà péri pendant le trajet,
A l’arrivée, cela ne va pas s’améliorer.
Homme, femmes, enfants, jeunes et vieux,
Sont triés par équipe mais ce n’est pas un jeu.
Certains ne reviendront, maintenant, c’est une certitude :
Ils entrent dans un lieu de servitude.
Les vieillards, les femmes et les enfants,
Qui ne peuvent travailler, convenablement,
Voient pour la dernière fois,
La lumière du soleil d’autrefois.
Les autres, ceux qui vont souffrir
Travaillerons jusqu’à en mourir.
Dehors il travaillerons par n’importe quel temps.
Le soir dans les baraquements,
Ils craignent les bombardements.
Le matin quand ils sortent pour l’appel,
Les morts sont recensés puis ramassés à la pelle.
Certains vont survivre, amaigris, affamés, dépourvus
Mais la vie vaut la peine d’être vécue.
Celle-ci pourtant, à la sortie des Camps,
Ne sera plus jamais comme avant.
Le cours de leur vie va changer,
Et il faudra se réhabituer,
A vivre sans la crainte d’être rafler,
Sans cette peur de vivre enfermer.
Ceux qui sont revenus, cachent leurs souvenirs dans des placards
Ceux qui ressortent sans arrêt dans leurs cauchemars.
Souvenons nous de cet homme,
Qui a détruit la vie de millions de personnes.
Souvenons nous de ces hommes, de ces femmes,
Qui ont vécu un terrible drame.
Souvenons nous de tout faire,
Pour que la vie ne retombe pas dans cet Enfer.
Clémence Berruet
Dernière édition par A-lice le Mer 26 Nov - 23:24, édité 1 fois